MARCHE ...OU SPORT?

Il est permis de se poser la question et voici ce que je pense devoir répondre.

Tout d'abord nous étions une belle et fine équipe de dix filles et de votre animateur!

Des toutes nouvelles, celles qui commencent à comprendre et des expérimentées.

En venant à la marche nordique vous vous rendez vite compte que c'est une discipline qui requière une certaine technicité du fait de l'usage approprié des bâtons: ce qui n'est pas la plupart du temps inné et nous nous y mettons tous avec plus ou moins d'aisance et de célérité. Et ces outils permettent justement d'élever le rythme d'une marche normale en nous propulsant ce qui nous amène à une dépense à caractère sportif! Notre plaisir consiste alors en une dépense plus complète grâce à la mise en oeuvre d'un plus grand nombre de muscles et notamment dans le haut du corps peu sollicité en marche traditionnelle.

Le caractère "marche" réside dans un mode de déplacement non motorisé, non porté par un engin quelconque mais néanmoins nous avons choisi des bâtons auxquels nos mains commandent une manoeuvre qui initie une foulée très dynamique.

Nous avons plaisir à évoluer en pleine nature quelque soit le temps et quelque part sécurisé par l'appartenance à un groupe. S'il y a des plus rapides, s'il y a des moins véloces cela n'y change rien car nous essayons de garder une certaine cohésion dans l'organisation générale de chaque sortie pour que chacun s'y sente bien!

J'ai souhaité vous dire tout cela pour que surtout les nouveaux saisissent le bien fondé de la marche nordique qui n'est pas toujours lisse et sans aspérité et manquerait au final de saveur.

Pour en revenir à ce vendredi la sortie a eu lieu sous un soleil radieux et heureusement après avoir franchi le passage à gibier de la Gabiotte nous avons trouvé une certaine fraîcheur dans le sous-bois de la "moto verte".

Nous avons déroulé notre foulée si caractéristique en évitant le gros de St-Valbert et bien nous en pris car nous trouvions une petite poignée de cèpes prêts pour la poêle! Malheureusement nos champignons furent découverts par des promeneurs qui les ont surpris dans une cachette où ils attendaient normalement notre passage de retour!

A la pause nous avons pu faire la photo traditionnelle où les égéries de Toulouse-Lautrec et Offenbach se sont lancées dans un french-cancan endiablé...

Aussi levaient-elles moins haut la patte quand elles se sont trouvées dans le sévère raidillon qui les attendaient au retour! Ce genre de difficulté n'est pas le pain courant de nos rencontres mais il peut et peut-être même doit en faire partie à bonne mesure.

Merci encore de votre participation et de votre implication.